Octobre 2019, 

nous assistons à trois des cinq éclairages sur « l’état du mal-logement en Île-de-France» qu’organise l’Agence Ile De France de la Fondation Abbé pierre.

Ouverture du rideau, le spectacle commence :
Mise en lumière sur le sombre état des logements en Ile De France. 
1 habitant sur 10 est mal-logé. 
Coup de flash dans les yeux pour rendre un temps aveugle le système juridique afin de gagner du temps contre les expulsions. 
Farandole de stratégies et de courts circuits juridiques pour gagner quelques mois, une trêve hivernale mais rarement une annulation d’expulsion. 
Souvent, l’expulsé tombe dans le noir de l’escalier de la justice, le tout est d’être accompagné à temps pour savoir combien de marches ratées abimeront son corps.
La rambarde est mal éclairée. 
Où est l’interrupteur ?

Faire avec les habitants.
Lumière tamisée sur la mobilisation des citoyens. 
Comment rendre au "grand public" le sujet du mal-logement ? 
Lui rendre déjà celui du logement ? De l’habitat ?
Des explications sont nécessaires, définir ces mots, un dictionnaire est bienvenu ! 
Le sujet est complexe et trop compliqué. 
Rêve des acteurs de terrain : pourquoi les 60 000 ménages DALO (Droit Au Logement Opposable)  ne sortent-ils pas dans la rue et ne s’emparent-ils pas du sujet ?
Qui se sent concerné, qui pointe la torche ?
Qui impose ce couvre-feu du sentiment de honte d’être mal-logé ?
Monsieur M. prend la parole :
"On attend que les autres parlent à notre place mais au final qui parle ? On a honte on se tait, aujourd’hui, je ne veux plus ce silence... »
Redonner une lueur.
“C’est noir mais il y a de l’espoir”.
Comment alerter ?
travailler et rendre lisible, visible…
s’engager ensemble,
les associations sont invitées à se raconter, 
Combien de temps vont-elles tenir ces structures engagées sur le front du mal-logement en Ile De France ; à l’aube d’une campagne électorale pour les municipales ?
Quand on sait qu’il y a 1,2 millions de mal logés en Ile De France sur 12 millions d’habitants pour 4 millions de personnes mal logées sur 65 millions en France !
Alors, quels vont être les pouvoirs de ces structures, pour interpeller les futurs candidats sur l’état du mal logement ?

« On ne peut pas, sous prétexte qu’il est impossible de tout faire en un jour, ne rien faire du tout » citation de l’Abbé Pierre concluant le dernier Éclairage à Clichy la Garenne, il faut toujours finir sur une note positive nous a-t-on dit.

Pourquoi Madame D. Clichoise, qui passait par là n’est pas rentrée, elle n’était pas invitée à cet éclairage-là et pourtant elle les connait ces associations qui agissent sur le front du mal-logement. 

Ne devrait-on pas être tous concernés en étant tout simplement habitant ?
Car si nul n’est censé ignorer la loi, qu'en est-il de connaitre ses droits en matière de logement ?
Et si nous parlions du droit à habiter, du droit à être chez soi, du droit à fabriquer un chez nous ?
Back to Top